Échange franco-italien avec la ville d’Erba

(Provincia di Como)

Du 31 mars au 09 avril 2005

 

 

          Cette année, le collège Elie Coutarel organise, avec la participation du Rotary Club d’Istres, un échange avec la ville italienne d’Erba, située en Lombardie à une cinquantaine de kilomètres au nord de Milan, nichée au cœur de la région des Grands Lacs. Le lac de Côme, décrit par Stendhal dans La Chartreuse de Parme comme « le site le plus beau du monde » est de tous les lacs celui qui présente le plus de variété.

      L’échange aura lieu avec une classe de « seconda » du Liceo Galileo Galilei. Les élèves italiens semblent impatients de faire connaissance avec de nouveaux camarades français. J’espère que nos élèves montreront le même enthousiasme pour cette aventure humaine, linguistique et culturelle qui s’offre à eux cette année.

     La Lombardie est la région la plus riche, la plus développée et la plus peuplée d’Italie et par conséquent une des plus surprenantes et imprévues pour le touriste qui y arrive sans savoir grand chose de son patrimoine historique, monumental, artistique et naturel.

     La Lombardie est une terre de montagnes où les amoureux du ski sont comblés.

     La Lombardie est une terre de lacs, parmi les plus célèbres au monde. Aux 18ème et 19ème siècles, ils étaient le lieu favori de villégiature des familles nobles lombardes qui ont ajouté à la beauté naturelle du paysage, le style magnifique de leurs villas.

    La Lombardie est une terre de villes d'art, fascinantes et si particulières, peu distantes les unes des autres. Milan, ville grouillante quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, capitale économique, creuset d'art et de culture, elle est un parfait compromis entre futur et tradition. C'est une ville internationale et cosmopolite, où les palais d'acier et de cristal côtoient les vestiges du Saint Empire Romain, et où les époques, Moyen Age, et les styles gothique, liberty, se mélangent. Elle regroupe tout ce qu’il y a de plus moderne et avancé : innovation technologique, mode, publicité, design, modèles de vie…. Le visiteur n’a que l’embarras du choix : du Dôme, au château Sforzesco, du Théâtre de la Scala à la Pinacothèque de Brera. Les splendides paysages naturels (lacs, Parc du Stelvio), les monuments et les oeuvres d’art de très grande valeur abondent dans le reste de la Lombardie.

     Chaque époque a laissé son empreinte culturelle et artistique dans les structures urbanistiques, dans les églises et dans les édifices civils de Monza, Côme, Bergame et Pavie en offrant tout un éventail de styles : roman, gothique, de la Renaissance, baroque, en passant par les solutions architectoniques et artistiques audacieuses et innovatrices de l’ère moderne. Nombreux sont ceux qui doivent encore découvrir cet imposant patrimoine culturel et artistique de la Lombardie.

 

Coût du séjour = 60 €uros

S’agissant d’un échange, les familles s’engagent à recevoir les correspondants.

 

 

                  

 

 

Le programme de l’échange :

 

 

     Du Piémont à la Vénétie et, au Nord, de la Suisse au Trentin, la région des Lacs s’étend au pied des Alpes lombardes. Ces lacs d’origine glaciaire, tous étroits et allongés, bénéficient d’un climat particulièrement doux, et leurs rives s’ornent d’une végétation abondante et variée. Les eaux bleues s’étalant au pied des monts et reflétant les cimes voisines constituent un décor d’une rare harmonie qui fut de tout temps apprécié des artistes et des voyageurs.

 

 

 

 

   C’est là, au carrefour des voies de circulation entre l’Orient et l’Occident, entre l’Europe du Sud et celle du Nord, que s’est développé autour de Milan le centre économique de l’Italie. Dans les villes, le luxe des palazzi et de la décoration des églises témoigne de la richesse de la région.


Jeudi 31 mars :

 

 

Départ du collège Elie Coutarel le matin vers 8h00.

 

Arrêt pour découvrir la Chartreuse de Pavie.

                                Ponte Vecchio sul Ticino     Cattedrale di Pavia

    

 

     Située à 35 km seulement au sud de Milan, Pavie est une charmante petite ville qui mérite largement le détour. Construite en brique rouge le long du fleuve Tessin, elle fut une importante place forte de l’ère impériale de Rome, capitale du VI au XI siècle du royaume lombard, puis cité active dominée aux XIV et XV siècles par les Visconti. Elle abrite aujourd’hui un centre historique plein de charme, de nombreuses basiliques et églises, ainsi que l’une des plus anciennes universités italiennes. Mais Pavie est aussi et surtout célèbre pour sa chartreuse, chef-d’œuvre de la Renaissance lombarde, qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte.

     Lovée sur la rive gauche du fleuve Ticino à l’endroit même où les eaux se mêlent à celles du Pô, Pavie, immense lagune traversée de ponts qui font penser à sa consoeur toscane, est riche d’un passé de plus de deux mille ans. Si l’on considère les monuments les plus remarquables, on peut commencer au nord par le Castello Visconteo érigé sur les ordres du Prince Galeas II Visconti dans la deuxième partie du XIV qui est maintenant le siège du Museo Civico, le Musée de la ville. Pavie fut longtemps célèbre pour ses tours dont on peut encore admirer les silhouettes médiévales, au point d’être surnommée dans le passé « La ville des Cent tours ». On ne peut guère manquer l’imposant ensemble du Duomo fondé dans la deuxième partie du XIV par le Cardinal Ascagne Sforza : le campanile date du XVIII et la coupole (la 3e d’Italie) du XIX.

 

 

     Le « Gra Car », Gratiarum Cartusia (Chartreuse des Grâces) est l’un des monuments les plus caractéristiques de l’art lombard. Fondée en 1396 par Gian Galeazzo Visconti pour servir de mausolée à sa famille, la chartreuse fut bâtie en grande partie au XV et XVI par plusieurs architectes. Dans la cour s’élèvent, à droite, l’ancien palais des ducs de Milan (1625) et, à gauche, les ateliers des sculpteurs chargés de la décoration. C’est de l’intérieur de la chartreuse que l’on accède au petit cloître qui offre une très belle vue sur l’église.

 

Arrivée à Erba, rencontre avec les camarades italiens et installation dans les familles.

 

 

Informations sur la ville

Superficie du territoire : 1813 ha

Altitude : 320 m

Distance de Côme : 14 km

Code postal : 22 036

Population au 31/01/2003 : 16 901

Communes limitrophes : Albavilla, Alserio, Monguzzo, Longone al Segrino, Merone,

Pusiano, Eupilio, Proserpio, Ponte Lambro

Le nom « Erba » : le toponyme de Erba, indiqué aussi dans les anciens documents latins (Herba), a des origines lointaines et indique une zone particulièrement verdoyante, effleurée par les eaux de l’ancien lac Eupili, en position privilégiée et élevée par rapport au territoire environnant.

 

 

Vendredi 1er avril : 

 

Visite de Milan, avec les élèves italiens :

 

 

     Ville trépidante, la métropole de la Lombardie est la deuxième cité d’Italie par sa population, son influence politique, son rôle culturel et artistique, et la première par ses activités commerciales, industrielles et bancaires. Sa situation au pied des Alpes et au cœur de l’Italie du nord, l’esprit d’entreprise de ses habitants et les circonstances historiques ont fait de Milan l’une des villes les plus dynamiques du pays, aujourd’hui encore en pleine expansion.

La cité dans l’histoire

 

Si Milan est probablement d’origine celte, ce sont les Romains qui, en 222 avant J.C., soumirent la bourgade (Mediolanum = Pays du Milieu) et furent à l’origine de son développement

 

Dès la fin du III siècle, Dioclétien en fit le siège de l’Empire Romain d’Occident

 

En 313, l’empereur Constantin, qui fit du christianisme la religion d’état, décréta par l’édit de Milan la liberté de tous les cultes

 

En 375, saint Ambroise, l’un des docteurs de l’Eglise dont  l’éloquence faisait merveille, devint évêque de Milan et contribua au prestige de la ville

 

En 382, la cour impériale s'installe à Milan jusqu'en 402.

 

Aux V et VI siècles, les invasions barbares déferlèrent sur la région avant que les Lombards n’y fondent un royaume auquel ils donnèrent Pavie comme capitale

 

Ce royaume fut repris en 756 par Pépin Le Bref, roi des Francs, dont le fils Charlemagne, ceignit, en 774, la couronne de fer des rois lombards

 

Milan ne redevint capitale de l’Italie qu’en 962

 

Au XII, afin de s’opposer aux tentatives de Frédéric Barberousse désireux de s’emparer de la région, Milan forma avec les villes voisines la Ligue Lombarde (1167) et remporta la victoire de Legnano qui lui valut son autonomie

 

Au XIII, les Visconti, gibelins et chefs de l’aristocratie, s’emparèrent du pouvoir : le plus célèbre d’entre eux, Gian Galeazzo, fut à la fois un militaire habile et un fin lettré, un assassin et un dévôt qui fit édifier le Dôme (1386) et la chartreuse de Pavie. C’est en 1395 qu’il acheta à l’empereur son titre de duc de Milan. Sa fille Valentine épousa le grand-père de Louis XII : cette filiation fut à l’origine des « Guerres d’Italie ». Cruel, il régnait sur un territoire qui s'étendait des Alpes centrales à Bologne. Ses descendants s'emparèrent de Gênes. Pour faciliter les conquêtes, les princes de l'époque avaient coutume de recruter des mercenaires de haute lignée, les condottieri : ce fut le cas du redouté Francesco Sforza qui entra aux services des Visconti.

 

En 1447, à la mort de son seigneur Visconti, le dernier Visconti, Filippo Maria, et le bref intermède de la république Ambrosienne proclamée par le peuple, son gendre, Francesco, fils d’un simple paysan (Muzio Attendolo devenu condottiere, il reçut le surnom de Sforza en raison de sa force), conduisit les Sforza au pouvoir (1450). Sforza dut lutter pour sa succession face, entre autres, à Charles d'Orléans, au roi d'Aragon et à la puissante Venise. Il parvint à gagner le titre de duc de Milan en 1450.

 

Le plus illustre d’entre eux, Ludovic le More (1452-1508), fit de Milan une nouvelle Athènes en y attirant les génies de l’époque comme Léonard de Vinci et Bramante.

 

Mais Louis XII, se proclamant légitime héritier du duché de Milan, entreprit en 1499 sa conquête

 

Après lui, François I renouvela cette tentative (1510), mais son rêve de conquérir l’Empire se heurta, à Pavie, à la détermination des troupes de Charles Quint (1525)

 

Les envahisseurs français, espagnols…. y découvrent la Renaissance et en rapporte les idées et les styles chez eux. Au XVII, Milan devint une ville espagnole

 

A la suite de la guerre de Succession d’Espagne, le Milanais passe à l’Autriche en 1706 et reste autrichien jusqu’en 1796

 

En 1796, le libérateur Napoléon fut accueilli triomphalement.

 

Sous Napoléon, Milan fut la capitale de la république Cisalpine (1797) et du royaume d’Italie (1805)

 

En 1815, Milan devint capitale du royaume lombard-vénitien

 

En 1848, comme de nombreuses villes européennes, Milan se souleva. L’échec du mouvement redonne le Milanais à l’Autriche qui s’y maintint jusqu’en 1859.

 

A cette date, Milan, libérée par les troupes franco-piémontaises, est annexée par le Piémont et devient la métropole économique de l’Italie unifiée (1860)

 

Dans les années 1950-1960, la ville brille de tous ses feux industriels  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-      Le Dôme, chef-d’œuvre du style gothique flamboyant

 

 

     Le Duomo de Milan s’élève majestueux, au cœur de la capitale lombarde, gloire de la foi catholique (3ème église par sa dimension, après Saint Pierre de Rome et Séville) et chef-d’œuvre des bâtisseurs (6 siècles de construction, de 1386 aux restaurations après les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale). Merveille gothique, commandé par un prince Visconti, il présente un mélange étonnant de baroque, classique et néo-classique.


     La façade gothique est décorée de scènes bibliques et se caractérise par une débauche de sculptures qui a fait naître le surnom de « hérisson ». Les 4 portes secondaires offrent, dans le style baroque, les moments forts de l’histoire milanaise : l’Edit de Milan par lequel, en 313, l’empereur Constantin proclame la liberté du culte, la vie de San Ambrogio (Saint Ambroise), le patron de la ville, évêque du IV siècle, et certains événements historiques.


     L’intérieur impose l’admiration devant la hauteur des 5 nefs. 52 colonnes immenses soutiennent les voûtes. La crypte abrite le cercueil en cristal de San Borromeo. Le clou de la visite est la vue des toits auxquels on accède par ascenseur (ou à pieds!!!).

 

 

-      le château Sforzesco, autrefois résidence des ducs de Milan et accueille désormais le Musée d’Art

 

 

     Le Castello fut fondé au XIV siècle par les Visconti et portait alors le nom de "Castello di Porta Giovia", situé juste au-delà des murailles médiévales. Partiellement détruit entre 1447-1450, Francesco Sforza le fit reconstruire pour en faire sa demeure. Ce qui explique son nom actuel. Le château témoigne des différentes restaurations menées à chaque changement de règne: Ludovic Sforza dit le More fin du XV s., au milieu du XV, la domination espagnole et au XIX s. la présence française.

 


     L'édifice actuel, magnifique château de contes médiévaux, doit beaucoup aux travaux de Luca Beltrami, fin du XIX s. L'essentiel des bâtiments sont de l'époque Renaissance mais Beltrami a souhaité préserver les divers stades de restauration : c'est ainsi que le Portico dell'Elefante qui date de 1473 voisine avec la Torre del Filarete qui fut élevée au XIX s. pour remplacer celle qui explosa en 1521.

  


     Ce magnifique château abrite le Musée d'Art qui présente les oeuvres de l'art lombard dans plus de 20 salles aux décorations d'apparat (l'une attribuée à Leonard de Vinci qui fut l'ingénieur de "génie" des Sforza). La dernière salle présente la Pietà dite Rondanini inachevée par Michel-Ange qui rendit l'âme trop tôt pour la terminer. Le Castello Sforzesco symbole de pouvoir fut souvent menacé de destruction en raison de son importance politique (Napoleon fut tenté de le faire sauter) mais maintenant, il est devenu un des Châteaux-Musées les plus beaux d'Europe.

 

   

-    la Scala, le théâtre lyrique le plus célèbre du monde

 

 

     La Scala de Milan est l'une des places musicales les plus prestigieuses au monde. Le bâtiment est construit sur cette place où jadis s'élevait l'Eglise Santa Maria della Scala, établie en 1381 par une des épouses Visconti, Beatrice Regina della Scala. La Scala fut inaugurée le 3 août 1778 avec l'oeuvre de Salieri "Europa Riconosciuta". Cet Opéra prenait la succession de l'ancien Opéra, celui de Giandomenico Barbieri construit en 1717 mais détruit par l'incendie lors des fêtes de Carnaval de 1776. C'est l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche qui finança les travaux de la Scala qui fut élevée en à peine 15 mois. L'architecte Giuseppe Piermarini en fit une merveille du néo-clacissisme. Il peut contenir 2800 spectateurs. L'Opera actuel est le résultat des restaurations après les terribles bombardements de 1943.

 

      

 

-    Santa Maria delle Grazie, qui abrite la célèbre Cène de Léonard de Vinci

 

Bramante donna en 1492 son élégante coupole, sa tribune et son cloître à cette église d’un monastère dominicain, mais c’est surtout pour le réfectoire qui ouvre à gauche de sa façade qu’elle connaît sa célébrité mondiale. La salle renferme en effet la fresque de La Cène peinte par Léonard de Vinci.

 

Cette fresque majeure fut commandée par Ludovic Sforza (dit il Moro, le More) à Léonard de Vinci qui était devenu l'ingénieur - artiste de la cour de Milan. Cette oeuvre, peinte de 1495 à 1497, se veut être le résultat des préceptes aristotéliciens chers aux artistes de la Renaissance : des personnages autour d'un lieu et d'une action unique; mais aussi des préceptes dérivés de Platon: la lumière comme moyen d'unification entre l'humain et le divin.




     La dernière Cène L'ultima Cena représente le moment où Jésus annonce aux apôtres que l'un d'eux le trahira. Par le geste d'un des convives qui traduit le mouvement circulaire des yeux des apôtres autour de la table, se demandant qui d'eux sera le traître, le regard de l'observateur peut participer à cette interrogation tragique. Mais Léonard n’acheva pas le visage du Sauveur, s’en jugeant indigne.

 

     En préférant à la technique traditionnelle qu’il jugeait trop lente une détrempe sur mur sec, il a toutefois commis une grave erreur. De son vivant, la fresque commençait déjà à se détériorer. Tous les efforts de restauration ont été entrepris pour conserver cette œuvre.

            

 

-      le musée national des Sciences et des Techniques Léonard de Vinci, qui fut l’artiste et l’ingénieur de génie attitré des ducs de Milan

 

                                    

 

-    La galleria Vittorio Emanuele

 

     Depuis 1877, ces 2 galeries couvertes, qui se recoupent en forme de croix, sous une verrière impressionnante, accueillent une foule de Milanais, en toute saison. Cafés, magasins de luxe. Un endroit à la fois actif et détendu. Tout le charme de Milan.

 

 

     Giuseppe Mengoni dessina en 1865 cette vaste galerie marchande en forme de croix latine aujourd’hui surnommée il salotto di Milano (le salon de Milan). Malgré un début tragique – son architecte se tua en tombant d’un échafaudage la veille de l’inauguration en 1877 -, le passage couvert est devenu le centre de la vie sociale de la ville et une foule animée fréquente été comme hiver ses boutiques, ses cafés et ses restaurants chics, notamment Il Salotto, qui a la réputation de servir le meilleur café de Milan, et Savini, l’une des plus prestigieuses de la capitale lombarde.

     Vaste place octogonale, le centre de la Galleria est orné de mosaïques représentant l’Art, l’Agriculture, la Science, l’Industrie, ainsi que les quatre continents. Haute de 47 m, sa verrière fut la première structure d’Italie où fer et verre n’avaient pas une fonction strictement ornementale.

     Les signes du zodiaque décorent le sol. Ne soyez pas intrigués non plus si vous voyez des Milanais se laisser aller à une petite danse sur la mosaïque du Taureau, située au cœur de la galerie, sur la place de l’Ottogono : les Milanais ne manquent pas de poser le pied sur la virilité de ce bel animal porte, dit-on, bonheur et exauce un vœu formulé ….

 

 

-    piazza dei Mercanti

 

     C'était l'ancien coeur administratif et commercial de la vieille Milan moyenâgeuse. Par miracle, malgré les nombreuses destructions dues aux promoteurs et aux bombes de 1943, il reste un dernier carré résistant à toutes les modes immobilières : la Piazza dei Mercanti. Située à deux pas du Duomo, elle abrite le Palazzo della Ragione, édifié en 1228, un bâtiment de briques rouges sur pilotis. En face, le Loggia degli Osii en marbre blanc et noir, aux multiples arcades qui date du début du XIV. Fermant la place, la Casa Panigarola, une très belle maison gothique. Au milieu se dresse un vieux puits du XVI.

 

 

 

 

-    Le quartier des Navigli

 

Ce sont des canaux artificiels construits pour faciliter la navigation, pour permettre le transport des marchandises et l’irrigation

Le Naviglio Grande, le plus ancien, a été construit entre 1177 et 1257. Avec sa longueur de 50 km, il servait comme système de transport fluvial depuis le Lac de Majeur et la Suisse et il fut essentiel pour transporter les marbres pour la construction du Duomo. 

C'est notamment à l'Italie que nous devons l'introduction des portes d'écluse doubles, busquées, universellement adoptées aujourd'hui. Le "Naviglio" de Martesana construit entre 1462 et 1470 sous la direction de Bertola da Novate (1410-1475) en est l'exemple. à l'origine deux écluses et un pont-canal maçonné avec trois travées de 18 mètres, enjambant la Molgora. Ce pont-canal est le premier à avoir été construit exclusivement pour la navigation.

Léonard de Vinci a contribué à faire évoluer les techniques de l'écluse à sas. Il a aussi conçu un premier projet de canal latéral à Paderno, pour contourner les rapides de l'Adda et réaliser le rêve milanais d'une voie navigable ininterrompue entre le Lac de Côme et Milan.

 

Arco della Pace    

 

    

 

Ce fut Napoléon qui poussa le Conseil Communal à ériger un arc de triomphe pour qu’il constitue une nouvelle entrée à la ville vers Paris, afin que l’Empereur puisse le franchir chaque fois où il se rendait à Milan

 

 

Sant’Ambrogio

 

 

Basilique de Saint Ambroise : Évêque de Milan au IV siècle, devenu le protecteur de la ville, saint Ambroise était d’une telle éloquence que, selon la légende, le miel de ses paroles attirait les abeilles dans la bouche. Il entreprit en 379 la basilique qui porte son nom et y baptisa saint Augustin en 387. elle connut une importante reconstruction à l’époque romane.

 

 

Colonna di sant’Ambrogio

 

 

Sur le côté de la place qui se trouve devant la basilique se dresse une colonne romaine, surmontée d’un chapiteau corinthien. On remarque deux trous rapprochés. La tradition veut qu’ils aient été laissés par les cornes de Satan lors d’un affrontement avec le Christ (d’autres soutiennent qu’il sagissait de Saint Ambroise lui-même). Celui qui passera – ainsi le veut la légende – près de la « Colonne du Diable » la nuit du Nouvel An, sentira une odeur de soufre.

 

 

San Lorenzo Maggiore

 

 

Elevée au IV sur le site de ce qui devait être un amphithéâtre romain, cette église octogonale reconstruite aux XII et XVI abrite le plus riche ensemble de vestiges antiques paléochrétiennes de la ville Mediolanum. Seize colonnes romaines formant un portique et une statue de l’empereur Constantin rappelant son célèbre édit de Milan la précèdent. Non loin, la Porta Ticinese, vestige des fortifications du XIV, donne accès au pittoresque quartier du Naviglio Grande où se réunissent les artistes.

 

 

Cimitero Monumentale

 

 

C’est le cimetière le plus fou d’Europe, le plus  baroque, le plus lyrique…..un vrai dictionnaire des fantasmes, caprices, lubies de la bourgeoisie milanaise ! La richesse des monuments est telle que l’on peut parler du Cimetière comme d’un véritable musée.

 

 

Samedi 2 avril : 

 

Découverte du lycée Liceo Scientifico Galileo Galilei et les élèves assistent aux cours de leurs camarades jusqu'à 12h05. Pause repas.

Visite d' Erba

Perle de la Briance

L’origine de Erba se perd dans la nuit des temps, outre les témoignages du Buco del Piombo, d’autres découvertes attestent que le lieu fut habité dans les époques qui précédaient celle romaine ; s’y seraient alternés les Orobes, les Celtes et les Ligures. Erba, au temps des Romains, était appelée « Herba » tandis que Incino, à l’origine « Licinoforum ».

Au Moyen-Âge, deux importants châteaux dominaient le territoire, un lieu en position élevée (Erba Alta, Erba la Haute), dont il reste quelques ruines et l’autre dans l’actuelle Villincino où se trouve encore aujourd’hui la Pusterla et une tour avec une grâcieuse fenêtre géminée. Au cours des siècles, faits et événements de toute sorte bouleversèrent les habitants de Erba et particulièrement le XII et le XIII qui furent le théâtre de guerres et de destructions. La batailles de Tassera en 1160 contre Barberousse reste célèbre et les destructions terribles et répétées de Incino, d’abord par les Visconti, 1278 puis par les Torriani à partir de 1285. En 1400, Erba était habitée par des familles riches et travailleuses au point que les habitants eux-mêmes étaient appelés comme « Zentiluomini » (Gentilshommes) et nobles de Herba. En outre, furent édifiés de nombreux couvents comme l’Abbaye de Sant’Antonio à San Maurizio et Santa Maria degli Angioli près de Crevenna, où étaient teints avec du brou de noix les frusques et les tuniques des frères de la Lombardie.

En ce qui concerne l’aspect religieux, l’église de Sant’Eufemia resta pendant des siècles le principal point de référence de toute l’homonyme Pieve. Vers la fin de 1500, San Carlo ordonna le transfert de la Cure de Sant’Eufemia (Incino) à Santa Maria Nascente (Villincino), puisque l’ancienne église était considérée comme peu sûre et inadéquate aux nouvelles exigences pastorales. La période des inféodations et de la domination espagnole sont une triste parenthèse pour l’histoire de Erba qui devint plus forte et refleurit en 1700. Avec Maria Teresa, commença une période de bien-être et de développement pour toute la région de Erba, se montèrent des filatures et de nombreuses villas élégantes qui accueillirent d’éminents personnages de la culture ; Monti, Parini, Foscolo. Ma c’est l’an 1800 qui détermina pour Erba l’âge d’or et de notoriété culturelle et touristique. La population industrieuse a bien su utiliser les ressources présentes sur le territoire et, avec le commencement des chemins de fer du Nord en 1879 s’est décidément imposée comme centre actif, riche d’histoire et de culture. Le 15 mai 1970, le Président de la République décrète à la Commune de Erba le titre de Ville, en confirmant ainsi les importantes caractéristiques socio-économiques que pose l’agglomération de Erba parmi les lieux les plus représentatifs et actifs de la Haute Briance.

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiesa Sant’Eufemia

 datant du V siècle. Au nord de la façade, se trouve le campanile de style roman du XII.

 

Le castello di Casiglio est un des monuments de l’historique famille des Parravicini, branche secondaire des puissants seigneurs de Carcano. Les Parravicini laissèrent leur empreinte non seulement dans l’habitat fortifié dont ils prirent le nom, mais aussi dans les châteaux de Casiglio, Pomerio, Tregolo di Costamasnaga.

 

Castello di Pomerio

 

 

Rocca Villincino, cette forteresse s’élevait sur une hauteur rocheuse sur la petite place Torre de la localité de Vill’Incino, qui constitua aux XIII et XIV un actif centre médiéval. À l’origine, le fort appartenait aux Carpani. Après la bataille de Desio (1277) quand furent abattus les châteaux, celui de Vill’Incino aussi reste abandonné, mais vers 1500 il devient le siège de religieux. Avec l’édit de Saint Cloud en 1810, l’édifice est mis aux enchères et adjugé à un Casati. Aujourd’hui du château, classé parmi les monuments nationaux, il ne reste qu’une ruine.

 

Villa Majnoni et Teatro Licinium,

Ancienne propriété des marquis Majnoni d’Intignano et aujourd’hui, propriété de la Commune de Erba. Attenant à la Villa, un parc, ouvert au public, qui conserve une petit temple provenant de la Villa Reale de Monza. Ce fut Humbert I qui le donna aux Majnoni.

 

 

Museo Civico della città di Erba,

le Musée municipal de Erba, institué en 1961, a été ouvert au public en 1964 dans la Villa Majnoni puis transféré en 1977 dans la Villa Comunale di Crevenna, siège prestigieux. Partant de l’emblème des Visconti du XV, en passant par l’are d’époque romaine, on arrive enfin à un fossile, qui représente les ères géologiques. Dans les huit salles du Musée, on a la possibilité de connaître les étapes principales de l’histoire et de la préhistoire de la zone. 

 

 

 

Monumento ai caduti del Terragni,

le Monument aux Morts fut projeté en 1926 par l’architecte Giuseppe Terragni et réalisé en 1932. Un grand escalier en pierre, accompagné de deux rangées de cyprès, conduit au sommet de la colline à un sanctuaire.

   

 

 

Santa Maria degli Angeli,

l’édifice sacré fut, jusqu’à la fin du XVIII l’église de l’ancien couvent des Pères Réformés : supprimé et abattu le monastère adjacent et construite à sa place na néoclassique Villa Amalia, il en devint sa chapelle. La fondation franciscaine, mise aux enchères, fut achetée par l’avocat milanais Rocco Marliani, transformée en villa dans les années 1798-1801 et dédiée à sa femme Amalia. Depuis la place, un escalier conduit à l’entrée surmonté par une belle rosace : la façade fut complètement repeinte vers 1850 en style néà-gothique.

 

 

 

Arcellasco, hameau

 

 

 

 

Dimanche 3 avril :

 

Visite de Bergame avec les camarades italiens

 

     Située en bordure de la plaine lombarde, au débouché de plusieurs vallées, Bergame est l’une des principales villes de Lombardie, cité d’art en même temps qu’actif centre commercial et industriel. Elle se compose d’une ville basse moderne, accueillante, aérée et d’une ville haute ancienne, protégée par son enceinte vénitienne, dominée par un château fort, silencieuse, très pittoresque, riche en monuments évocateurs du passé. Berceau de la Commedia dell’arte, Bergame donna naissance au XVI siècle aux illustres et sympathiques personnages masqués : Arlequin, Polichinelle, Pierrot et sa Colombine ….

 

    

 

     Bergame est une ville de quelques 100 000 habitants, entourée de collines et divisée en ville haute et basse. Située à environ 40 km à l’est de Milan, selon la légende, la ville fut fondée par Cidno le neveu de Noé. Elle est entourée d'une enceinte construite au XVIe siècle, longue de 5 kilomètres et percée de quatre portes : Sant’Agostino, San Lorenzo, Sant’Alessandro, San Giacomo. C'est la cité haute 'città alta' qui concentre toute l'attention, véritable joyau médiéval protégé de murailles. On y accède par des petits escaliers tournoyants mais sauf le dimanche matin et les fêtes, on peut arriver à la ville haute en voiture. Vous pouvez profiter à 22h des 100 coups de la cloche monumentale de la Tour de la ville (Torre civica).

 

   

 

 

 

Lundi 4 avril :

 

     Visite du musée automobile à Arese et du circuit de Monza, qui fait partie des « villes d'art mineures », appelées ainsi car elles sont plus petites mais n'ont rien à envier à leurs grandes soeurs jumelles car elles possèdent un patrimoine artistique et culturel important, puis visite de la Città Murata de Côme. Tour du lac en bateau.

 

Arese

 

 

www.museoalfaromeo.com


     Inauguré en 1976, le Museo Alfa Romeo est considéré comme un des musées monomarques les plus complets et les plus importants. D’après une enquête menée par la revue anglaise Auto Express, le Museo Alfa Romeo arrvive à la 4ème place des endroits à visiter au monde. Les automobiles exposées couvrent presque l’entière production de 1910 à nos jours. On y trouve des pièces uniques comme la Torpedo 24 HP de 1910, première voiture ALFA (Anonima Lombarda Fabbrica Automobili), comme les modèles 1500, 1750 et 2300, liées aux légendaires courese des années Vingt / Trente et aux grandes victoires d’Alfa comme les Mille miles, les 24 Heures du Mans, la monoplace 159 avec laquelle Juan Manuel Fangio remporta en 1951 le Championnat Mondial des Pilotes de F1…. 

 


 
Monza

 

Arengario Monza

Duomo Monza

 

Villa Reale Monza

 

 

Como

 

     Le lac de Côme, ou Lario, est ceint d'une petite route qui serpente entre les villages.
Ceux sont eux qui donnent son cachet au lac, davantage que la route elle-même, d'ailleurs surtout attirante sur le versant Ouest.

 

 

Côme, centre de l’industrie de la soie : pour chaque touriste, le séjour à Côme se conclut par un tour pour les achats. Le produit le plus typique et le plus traditionnel que la ville offre à ses invités est la soie. Le très intéressant Museo Didattico della Seta permet de mieux connaître l’histoire de la ville, de comprendre comment naît le tissu soyeux, comment on obtient le fil, comment on tisse les précieuses trames, comment on colore et enfin comment on réalise les célèbres imprimés appréciés par tous les plus grands stylistes du monde.

 

 

Duomo

              

 

    En tournant à droite dans la rue Via Muralto, on arrive sur la place où donnent deux prestigieux monuments, le Duomo et le Broletto, en présence duquel elle paraît minuscule, presque un élégant mais accueillant boudoir. L’édification de la cathédrale commença en 1397, avec l’intention d’agrandir l’église Santa Maria Maggiore qui s’élevà cet endroit, devenue désormais centrale et stratégique de par la proximité du port. Elle fut terminée seulement en 1770, et les artistes qui se succédèrent dans sa réalisation adoptèrent des styles différents selon la mode de l’époque. Nous avons ainsi une façade aux formes romanes, mais avec de belles décorations gothiques et une rosace qui semble être une dentelle en pierre, les murs et l’abside de la Renaissance, coupole et décorations baroques. L’intérieur est imposant, avec d’énormes colonnes qui partagent les trois nefs.

       

 

Broletto

 

     Le Broletto, l’ancien Palazzo della Ragione, est un élégant édifice de 1215. Il n’a jamais été grand, mais il fut ultérieurement amoindri à cause de l’agrandissement de la cathédrale, c’est pourquoi sa façade est asymétrique. Autrefois, il servit de théâtre, aujourd’hui il sert pour les expositions.  

 

Basilica di Sant’Abbondio

 

 

En redescendant vers la ville le long de l’ancienne Via Regina, nous pourrons visiter une importante église romane caractérisé par deux campaniles : la basilique de S. Abbondio, édifiée sur les ruines de l’église paléochrétienne de Saints Pierre et Paul. Les restaurations du XX ont reporté l’édifice roman à son antique splendeur.

 

Chiesa di San Fedele

 

La place qui se trouve devant l’église San Fedele est le vrai Coeur de la ville depuis les temps les plus anciens. Certains chercheurs supposent, en effet, que sur cette aire se trouvait le Forum Romain. Quand le christianisme arriva sur le Lac Sant’Eufemia, l’ancien édifice paléochrétien qui disparut pour faire place à cet édifice roman, était l’église mère qui, avec le baptistère adjacent, constituait le point de référence de toute la population religieuse. Pendant le Moyen Âge, s’y déroulait le marché aux grains ; les habitants y affluaient tous les jours pour les courses et pour s’échanger des nouvelles. Cette place, qui séparait la ville en deux (à l’est vivait les couches moyennes, et à l’ouest les nobles), fut pendant longtemps le lieu de transit pour les marchands qui devaient se rendre au port.   

 

Basilica di San Carpoforo

L’église de San Carpoforo est une des plus anciennes constructions romanes de Côme : elle fut peut-être aussi la première cathédrale fondée par l’évêque Felice. Placée hors de l’ancienne agglomération, au bord de la colline Baradello, elle se trouvait sur la Via Regina, important parcours qui mettait en communication Rome avec les terres au-delà des Alpes. L’édifice est un excellent exemple de l’art roman  que les Maîtres Comasques diffusèrent dans toute l’Europe.


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Porta torre

 

Il s’agit de l’ancienne porte d’accès à la ville située du côté méridional des remparts. Ce qui reste des remparts remonte au Moyen Âge : ils furent construits par Barberousse après la destruction de Côme de la part des Milanais à la fin de la guerre de Dix ans. Barberousse fit reconstruire la ville exactement selon le précédent modèle romain, en l’entourant sur trois côtés par des murailles avec d’imposantes tours aux angles et des portes d’accès au centre. Depuis la Porta Torre (l’unique qui nous soit parvenue) on peut voir les deux donjons : à l’ouest la Torre Gattoni et à l’est la Torre Vitali. L’avenue extérieure aux remparts, autrefois fossé défensif, est aujourd’hui utilisé pour recevoir le marché ouvert. La statue de Garibaldi sur la place qui se trouve devant la Porta Torre rappelle que, en 1859, la ville fut définitivement libérée de la domination autrichienne.   

 

Tempio Voltiano

 

Temple dédié au grand citoyen Alessandro Volta qui, avec ses recherches sur l’électricité, changea le cours du monde. Construction en style néoclassique, réalisée en 1927, à l’occasion du centenaire de la mort de Volta. C’est en réalité un musée qui recueille une série d’instrument construits et utilisés par le grand savant, pour exécuter ses expériences sur gaz et électricité qui portèrent en 799 à la réalisation de la pile. Certains sont des objets originaux, d’autres sont des copies refaites par des professeurs de l’université de Pavie, d’autres encore sont une partie des instruments récupérés après le désastreux incendie qui éclata dans le pavillon de l’exposition internationale de 1899.   

 

 

 

 

 

 

 

Les Villas du Lac

 

Avec l’époque romantique, Côme découvrit le grand charme du lac et quelques riches familles décidèrent de construire leur résidence secondaire le long de ses rives. Certains préférèrent ne pas trop s’éloigner de la ville et voilà que, dans cette zone, s’élevèrent six villas avec leurs parcs et jardins respectifs.

 

Villa Saporita dite La Rotonda

 

Le premier édifice est la Villa Musa puis vient la délicieuse Villa Carminati, suivent la Villa Saporiti appelée aussi la Rotonda del Pollak, la Villa Gallia, la Villa Parravicino, la Villa Canapa et la Villa Mondolfo.

 

 

 

Villa Olmo

À la fin de la promenade, nous rencontrons la plus connue, Villa Olmo, célèbre pour ses arbres centenaires qui ornent son parc. Construite à la fin du XVIII par Simone Cantoni pour le conte Innocenzo Odescalchi, passée ensuite au marquis Raimondi et puis à la famille Visconti di Modrone, elle est aujourd’hui propriété de l’Administration Municipale. Dans les belles salles, richement décorées, il a hébergé d’illustres personnages comme Napoléon et Garibaldi. À l’intérieur, outre la spendide salle de bal, on trouve une chapelle nobiliaire et un petit théâtre.

 

 

 

Villa d’Este

 

Borgo di Brunate

 

Pour finir, allons à Brunate, la colline qui surplombe la ville, et poursuivons à travers la localité San Maurizio où se trouve le Faro Voltiano construit en 1927. c’est le point panoramique spectaculaire : d’ici, en une belle journée, on peut voir sept lacs, la chaîne des Alpes, le Canton Ticino et la Briance.

 

Bellagio

 

Après un petit tour en bateau sur le Lac de Côme, escale à Bellagio, sublime promontoire. Sur la pointe divisant le lac de Côme en trois bras, le village immortalisé par Stendhal. Promenade fleurie de lauriers-roses, terrasses à l’abri de vieux stores multicolores et ruelles en escalier. Sur les hauteurs, le jardin de la villa Serbelloni (XVIII), parfumé de roses et d’orangers, permet d’apprécier pleinement la majesté du lieu.

 

Mardi 5 avril :

 

Retour en France, arrêt à Monaco / Monte Carlo puis installation dans les familles françaises.

 

Mercredi 6 avril :

 

Le matin, les élèves vont normalement en classe, leurs correspondants italiens découvrent le collège puis assistent aux cours. Après-midi : visite d'Istres, puis cinéma.

 

Jeudi 7 avril :

 

Les élèves français vont en classe, les Italiens visitent Avignon.

 

Vendredi 8 avril :

 

Français et Italiens partent en excursion à Arles et en Camargue, aux Baux de Provence. Le soir, loto annuel organisé par le collège

 

Samedi 9 avril : 

 

Matinée tranquille dans les familles. Départ des correspondants vers l'Italie dans l’après-midi.

 

 

 

Pour les curieux : Faîtes donc un petit tour sur le site www.italie1.com  puis cliquer sur Lombardie (la liste est juste sous le titre) ou sélectionner la région directement sur la carte en haut à droite.

 

www.comune.erba.co.it